L'Âme du Voyage
C’est le compagnon d’âme de la Maison Louis Vuitton. Appareil photo et rêves d’enfant en bandoulière, Jean Larivière court le monde à la recherche de l’inaccessible image. Celle qui captera l’eau, la terre, le ciel et le souffle du voyage. Portrait d’un alchimiste en aventurier.
LE SIDE-CAR EN PATAGONIE
« Fin fond de la Patagonie, 1989. Pour la première fois, j’ai l’idée d’introduire des jouets anciens dans mon visuel — ce qui deviendra l’un des fils conducteurs de mon travail pour Louis Vuitton. Je shoote en noir et blanc ce side-car sur cette terre rocailleuse. Et surtout, surtout, les produits ont disparu de l’image : pas de malle ou de sac. Ne reste que le LV apposé sur le side-car. C’était très audacieux pour l’époque. La photo est entrée au musée, dans la collection du Centre Pompidou. »
« Fin fond de la Patagonie, 1989. Pour la première fois, j’ai l’idée d’introduire des jouets anciens dans mon visuel — ce qui deviendra l’un des fils conducteurs de mon travail pour Louis Vuitton. Je shoote en noir et blanc ce side-car sur cette terre rocailleuse. Et surtout, surtout, les produits ont disparu de l’image : pas de malle ou de sac. Ne reste que le LV apposé sur le side-car. C’était très audacieux pour l’époque. La photo est entrée au musée, dans la collection du Centre Pompidou. »
LA DANSE DES RAMEURS
« Voici l’une de mes images parmi les plus célèbres. Son originalité tient au fait qu’il semble ne pas y avoir de fond, comme une photo de studio réalisée en extérieur. Pour obtenir ce résultat, j’ai attendu des jours avant de repérer la bonne lumière. Et j’ai trouvé : à certains moments, sur un des côtés du lac Inle, en Birmanie, le soleil sortait derrière une chaîne de montagnes. Le ciel et l’eau semblaient alors se fondre. Il m’a fallu ensuite trouver les bons rameurs. Et dégoter le bateau adéquat. Celui sur lequel j’avais des vues, une majestueuse barque habilitée à transporter la dent de Bouddha, ne pouvait accueillir de femme à son bord. J’ai dû me rabattre sur un modèle plus petit. »
« Voici l’une de mes images parmi les plus célèbres. Son originalité tient au fait qu’il semble ne pas y avoir de fond, comme une photo de studio réalisée en extérieur. Pour obtenir ce résultat, j’ai attendu des jours avant de repérer la bonne lumière. Et j’ai trouvé : à certains moments, sur un des côtés du lac Inle, en Birmanie, le soleil sortait derrière une chaîne de montagnes. Le ciel et l’eau semblaient alors se fondre. Il m’a fallu ensuite trouver les bons rameurs. Et dégoter le bateau adéquat. Celui sur lequel j’avais des vues, une majestueuse barque habilitée à transporter la dent de Bouddha, ne pouvait accueillir de femme à son bord. J’ai dû me rabattre sur un modèle plus petit. »
LA MONTGOLFIÈRE ET LES MOINES
« Sur le lac Inle, en Birmanie, en 1997, j’ai photographié une montgolfière ornée des initiales LV. Elle a été fabriquée, à ma demande, dans une petite ville de la région, spécialisée dans les objets en papier. J’ai invité des moines du Monastère des chats qui sautent (oui, la spécialité de ces moines était de faire sauter des chats dans des cerceaux !). Ils ont construit un radeau sur lequel j’ai fait installer un orchestre Shan qui a joué toute la nuit pendant que l’équipe finissait la préparation de l’engin volant. Au petit matin, nous étions prêts. La montgolfière s’est envolée. »
« Sur le lac Inle, en Birmanie, en 1997, j’ai photographié une montgolfière ornée des initiales LV. Elle a été fabriquée, à ma demande, dans une petite ville de la région, spécialisée dans les objets en papier. J’ai invité des moines du Monastère des chats qui sautent (oui, la spécialité de ces moines était de faire sauter des chats dans des cerceaux !). Ils ont construit un radeau sur lequel j’ai fait installer un orchestre Shan qui a joué toute la nuit pendant que l’équipe finissait la préparation de l’engin volant. Au petit matin, nous étions prêts. La montgolfière s’est envolée. »
LE PETIT GARÇON À LA COMÈTE
« Cette photo a été prise en 1986, au large de Hong Kong. Elle fait partie d’un ensemble de 9 œuvres autour de la comète de Halley. J’avais élaboré tout un récit, presque comme un conte de fées, autour de ce passage. Ici, un petit garçon attend que le soir tombe pour guetter le passage de l’astre. »
« Cette photo a été prise en 1986, au large de Hong Kong. Elle fait partie d’un ensemble de 9 œuvres autour de la comète de Halley. J’avais élaboré tout un récit, presque comme un conte de fées, autour de ce passage. Ici, un petit garçon attend que le soir tombe pour guetter le passage de l’astre. »
LES PANORAMAS
« Dès 1978, j’ai fait toutes les campagnes Louis Vuitton en panoramique. Il me semble que c’est le format qui se prête le mieux à la philosophie du voyage : les espaces grandioses ont besoin d’être restitués dans toute leur amplitude. Ces 5 photos sont représentatives de mon travail pour la Maison : réalisées partout dans le monde, au Ladakh, au Rajasthan ou au Chili. Cette dernière fait partie d’une série appelée “L’Expédition“. Je voulais mettre en scène une fusée se posant sur une planète d’un système solaire autre que le nôtre. Nous avons cherché un lieu avec un vrai cratère d’impact, comme sur la Lune. Nous l’avons trouvé au Chili après une marche de 5 heures dans les rochers. Sur la fusée-jouet, j’ai apposé un pictogramme de la toile Louis Vuitton. À gauche, hors champ, il y avait des ruines d’un habitat inca, le site étant à proximité de la route des cimes incas. »
LES PÈLERINS ASTRONAUTES
« Au Tibet, près d’un lac en altitude, j’ai croisé un groupe de lamas. Je leur ai expliqué avec des signes et des dessins qu’ils venaient de la Lune ! Le Tibet m’a toujours fasciné, ce pays où l’on croit à la réincarnation, où l’on pratique la lévitation… Ils ont accepté très gentiment de porter ces casques d’astronautes et ces petits sacs à dos Louis Vuitton. »
« Au Tibet, près d’un lac en altitude, j’ai croisé un groupe de lamas. Je leur ai expliqué avec des signes et des dessins qu’ils venaient de la Lune ! Le Tibet m’a toujours fasciné, ce pays où l’on croit à la réincarnation, où l’on pratique la lévitation… Ils ont accepté très gentiment de porter ces casques d’astronautes et ces petits sacs à dos Louis Vuitton. »
LE VOYAGE DE HALLEY
« Les comètes sont les grandes voyageuses par excellence. Il se trouve que peu avant le passage de Halley, je sors de la maison familiale des Vuitton à Asnières par une porte arrière, contrairement à mes habitudes. Je m’aperçois que je tombe dans la "rue de la Comète". Un signe ! Ce hasard m’a inspiré tout un travail en forme de récit quasi mythologique : la comète était pour moi comme une jeune fille faisant le tour de la terre en tenant dans ses bras le sigle LV. Dans l’une des photos, elle fait ses adieux à notre planète en déposant son LV à flanc de montagne. Nous avons shooté à La Réunion, au gouffre de Maïdo, à la lumière de la Lune. »
« Les comètes sont les grandes voyageuses par excellence. Il se trouve que peu avant le passage de Halley, je sors de la maison familiale des Vuitton à Asnières par une porte arrière, contrairement à mes habitudes. Je m’aperçois que je tombe dans la "rue de la Comète". Un signe ! Ce hasard m’a inspiré tout un travail en forme de récit quasi mythologique : la comète était pour moi comme une jeune fille faisant le tour de la terre en tenant dans ses bras le sigle LV. Dans l’une des photos, elle fait ses adieux à notre planète en déposant son LV à flanc de montagne. Nous avons shooté à La Réunion, au gouffre de Maïdo, à la lumière de la Lune. »
LA BALLE DE GOLF
« Pendant 10 ans, au début de ma carrière, j’ai travaillé sur des recherches cinématiques, titrées Jamais/Toujours. Graphiquement, il y a dedans tout ce que j’ai développé par la suite. J’y ai expérimenté de nombreuses techniques, croisé les procédés — photogrammes, photographies redessinées au trait, jeu de calques, etc. Mon idée était de capturer l’espace-temps entre deux images. Je vendais donc le temps qui s’était écoulé entre deux images, comme ici. »
« Pendant 10 ans, au début de ma carrière, j’ai travaillé sur des recherches cinématiques, titrées Jamais/Toujours. Graphiquement, il y a dedans tout ce que j’ai développé par la suite. J’y ai expérimenté de nombreuses techniques, croisé les procédés — photogrammes, photographies redessinées au trait, jeu de calques, etc. Mon idée était de capturer l’espace-temps entre deux images. Je vendais donc le temps qui s’était écoulé entre deux images, comme ici. »
LA BALLE DE GOLF
« Pendant 10 ans, au début de ma carrière, j’ai travaillé sur des recherches cinématiques, titrées Jamais/Toujours. Graphiquement, il y a dedans tout ce que j’ai développé par la suite. J’y ai expérimenté de nombreuses techniques, croisé les procédés — photogrammes, photographies redessinées au trait, jeu de calques, etc. Mon idée était de capturer l’espace-temps entre deux images. Je vendais donc le temps qui s’était écoulé entre deux images, comme ici. »
« Pendant 10 ans, au début de ma carrière, j’ai travaillé sur des recherches cinématiques, titrées Jamais/Toujours. Graphiquement, il y a dedans tout ce que j’ai développé par la suite. J’y ai expérimenté de nombreuses techniques, croisé les procédés — photogrammes, photographies redessinées au trait, jeu de calques, etc. Mon idée était de capturer l’espace-temps entre deux images. Je vendais donc le temps qui s’était écoulé entre deux images, comme ici. »
LA BALLE DE GOLF
« Pendant 10 ans, au début de ma carrière, j’ai travaillé sur des recherches cinématiques, titrées Jamais/Toujours. Graphiquement, il y a dedans tout ce que j’ai développé par la suite. J’y ai expérimenté de nombreuses techniques, croisé les procédés — photogrammes, photographies redessinées au trait, jeu de calques, etc. Mon idée était de capturer l’espace-temps entre deux images. Je vendais donc le temps qui s’était écoulé entre deux images, comme ici. »
« Pendant 10 ans, au début de ma carrière, j’ai travaillé sur des recherches cinématiques, titrées Jamais/Toujours. Graphiquement, il y a dedans tout ce que j’ai développé par la suite. J’y ai expérimenté de nombreuses techniques, croisé les procédés — photogrammes, photographies redessinées au trait, jeu de calques, etc. Mon idée était de capturer l’espace-temps entre deux images. Je vendais donc le temps qui s’était écoulé entre deux images, comme ici. »
LA BALLE DE GOLF
« Pendant 10 ans, au début de ma carrière, j’ai travaillé sur des recherches cinématiques, titrées Jamais/Toujours. Graphiquement, il y a dedans tout ce que j’ai développé par la suite. J’y ai expérimenté de nombreuses techniques, croisé les procédés — photogrammes, photographies redessinées au trait, jeu de calques, etc. Mon idée était de capturer l’espace-temps entre deux images. Je vendais donc le temps qui s’était écoulé entre deux images, comme ici. »
« Pendant 10 ans, au début de ma carrière, j’ai travaillé sur des recherches cinématiques, titrées Jamais/Toujours. Graphiquement, il y a dedans tout ce que j’ai développé par la suite. J’y ai expérimenté de nombreuses techniques, croisé les procédés — photogrammes, photographies redessinées au trait, jeu de calques, etc. Mon idée était de capturer l’espace-temps entre deux images. Je vendais donc le temps qui s’était écoulé entre deux images, comme ici. »
Voyagez toujours plus loin dans le magazine LV THE BOOK en utilisant l'application LV PASS pour scanner les articles.
Téléchargez l'application LV PASS disponible sur iTunes et Google Play pour découvrir des contenus exclusifs et des informations produits.
Jean Larivière
Visual Art